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“Jamais un homme n’a parlé comme cet homme.” Jean 7, 46

  • 24 mars 2012
Jésus enseignait au temple de Jérusalem. Dans la foule, on avait entendu ses paroles, et les uns disaient : « C’est vraiment lui, le grand Prophète ! »
D’autres disaient : « C’est lui le Messie ! » Mais d’autres encore demandaient : « Est-ce que le Messie peut venir de Galilée ? L’Écriture dit pourtant qu’il doit venir de la descendance de David et de Bethléem, le village où habitait David ! »
C’est ainsi que la foule se divisa à son sujet.
Quelques-uns d’entre eux voulaient l’arrêter, mais personne ne mit la main sur lui.
Voyant revenir les gardes qu’ils avaient envoyés arrêter Jésus, les chefs des prêtres et les pharisiens leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas ramené ? »
Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé comme cet homme ! »
Les pharisiens leur répliquèrent : « Alors, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer ? Parmi les chefs du peuple et les pharisiens, y en a-t-il un seul qui ait cru en lui ? Quant à cette foule qui ne sait rien de la Loi, ce sont des maudits ! »Parmi les pharisiens, il y avait Nicodème, qui était allé précédemment trouver Jésus ; il leur dit : « Est-ce que notre Loi permet de condamner un homme sans l’entendre d’abord pour savoir ce qu’il a fait ? »
Ils lui répondirent : « Alors, toi aussi, tu es de Galilée ? Cherche bien, et tu verras que jamais aucun prophète ne surgit de Galilée ! »
Puis ils rentrèrent chacun chez soi.  

Jean 7, 40 – 53

Pour ceux qui ont lu mon témoignage “Histoire d’une foi”, vous savez que j’ai traversé dans la peine quinze difficiles années d’agnosticisme, de 18 à 33 ans. Je ne parvenais plus, après une enfance pleine d’une foi fervente, à mettre un sens derrière le mot “Dieu” et à me sentir en phase avec l’Eglise catholique. Je me tenais à l’écart de tous les sacrements, avec un reste de respect pour cette Eglise dans laquelle j’avais grandi et que je ne voulais tout de même pas trahir en galvaudant ses sacrements ( communier sans foi, me marier à l’église sans y mettre un sens religieux…). J’ai dû lutter contre ma propre famille pour m’imposer dans cette logique. Aussi suis-je un peu amère contre ceux qui “consomment du sacrement” sans foi. J’ai eu encore cette semaine une altercation avec une “amie” qui ne me supporte plus depuis que je m’exprime sur ce site mais qui, sans la moindre trace de foi, s’est mariée à l’église avec quelqu’un qui se dit aussi assez farouchement non-croyant. J’aimerais comprendre comment des prêtres peuvent mener de tels couples au sacrement de mariage…

Je clos cette parenthèse pour revenir à la si belle phrase de l’évangile de Jean “Jamais un homme n’a parlé comme cet homme.”

A 18 ans, je ne me suis pas éloignée de ce que je ne connaissais pas. Je connaissais très bien les enseignements de l’Eglise de l’intérieur. Et je crois que depuis toute petite, j’ai toujours eu une compréhension très vive des évangiles. J’ai toujours eu un profond amour pour la personne de Jésus, et le sentiment inébranlable que sa Parole était une parole de justice et de vérité. Ce n’est pas du tout Jésus que j’ai rejeté dans l’entrée dans l’âge adulte. C’étaient plutôt les contre-témoignages qui me déroutaient. Si bien que j’en étais venue à cette position que j’ai racontée dans mon livre, cette attitude intérieure qui a duré longtemps  :

“Jésus, je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas si tu es ou non le Fils de Dieu, je ne sais pas s’il y a un Dieu, mais je te garde comme mon philosophe préféré.”

J’avais beau en lire, des philosophes, des psychanalystes, des pédagogues, pour moi, il demeurait que “Jamais un homme n’a parlé comme cet homme.”

J’ai toujours eu la conviction profonde que notre monde ne serait pas la vallée de larmes qu’il est si nous vivions un tant soit peu de la parole du Christ.

Ce qui est admirable dans le Christ, c’est que sa parole était en cohérence profonde avec ses actes. Non seulement il parlait comme personne n’avait jamais parlé, mais en plus il mettait toute sa parole en application dans sa vie quotidienne. Intérêt pour les plus petits, compassion, pardon, guérisons, relèvements spirituels…

2000 ans plus tard, sa parole dérange toujours autant. Quand on ne veut pas en saisir la vérité profonde, on s’attaque à la figure du Christ, on la moque, on l’outrage. Tout comme il y a 2000 ans sur le Golgotha…

Source image : Film “Jésus de Nazareth” Franco Zefirelli

Véronique Belen

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5 commentaires
  1. Debbie dit :
    30 mars 2012 à 17 h 40 min

    Merci pour la précision.

    Répondre
  2. Véronique dit :
    29 mars 2012 à 10 h 52 min

    C’est l’apôtre Paul qui disait ça Debbie.
    “Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; lorsque je suis devenu homme, j’ai laissé là ce qui était de l’enfant.”
    1 Corinthiens 13,11

    Répondre
  3. Debbie dit :
    29 mars 2012 à 10 h 44 min

    Pour ma part, j’ai cessé d’aller au groupe biblique, car je préfère de loin puiser ma Bible.. dans Shakespeare, un ART total qui n’évince pas l’imaginaire au profit de l’explication de texte.
    Mais faut-il être monolithique ?
    “On” me reproche d’être Docteur de la Loi dans maintes lieux ; c’est mon côté juif, qui est le BIEN COMMUN de toute notre civilisation à l’heure actuelle pour celui ou celle qui désire peaufiner le langage et l’interprétation. (Entre nous, je préfère disséquer la Bible à disséquer… la Constitution européenne, ou un traité internationale, ou même un contrat..)
    Mais ce n’est pas parce que je peux disserter sur les textes que je ne peux pas apprécier… une belle comédie, une belle oeuvre d’art, de musique, et que je ne saigne pas quand on me pique, ou ne pleure pas non plus.
    Pour le “etre d’accord”, un monde où tout le monde serait d’accord tout le temps serait.. Disneyland.
    Moi, si dans le temps j’ai aimé Disneyland, je ne tiens pas du tout à vivre dans Disneyland dans mon quotidien.
    Frustration garantie. (Qui c’est qui disait “quand j’étais un enfant, je pensais comme un enfant, mais maintenant que je suis devenu adulte, j’ai mis de côté les enfantillages ?)
    Le fait est que, comme toute bonne… juive, j’ai du plaisir à disséquer et interpréter. Le mot clef, c’est “plaisir”…

    Répondre
  4. Véronique dit :
    24 mars 2012 à 15 h 42 min

    Sur ce sujet-là on est d’accord, ouf !
    Je crois que la conférence de carême de Mgr Jean-Pierre Grallet, que j’ai mise en lien l’autre jour, ne te déplairait pas. Ce n’est pas un théoricien justement, il est franciscain de formation et ça se sent, il place le rapport humain avant toute chose et est d’un abord très simple, et je l’ai toujours senti très juste et sincère.

    J’ai une certaine fierté à n’avoir jamais fait d’études théologiques ou exégétiques. Je pense ne pas être “formatée”. La théologie et l’exégèse peuvent donner le meilleur comme le pire. La sécheresse de certaines argumentations intellectuelles n’est pas sans rappeler les scribes et les docteurs de la Loi du temps de Jésus…

    Je préfère, et de loin, puiser mes inspirations dans les écrits des saints, dans de belles homélies que j’écoute toujours avec attention, dans ce qu’on appelle la “lectio divina” (lecture méditée des Ecritures), et, avant toute chose, dans l’oraison…

    Répondre
  5. Debbie dit :
    24 mars 2012 à 15 h 29 min

    Un petit mot pour t’encourager dans ta démarche.
    J’ai un parcours plus qu’ambivalent avec le Christianisme, et on pourrait même ne pas me comprendre du tout.
    Et oui, je suis divisée sur cette question. Comme toute la civilisation est divisée sur cette question en ce moment, d’ailleurs.
    Ce qui est important dans ta démarche, c’est que tu oses t’exprimer en fidèle, sans proposer un regard d’érudit, d’expert historique sur les textes. Et tu ne réduis pas l’abord du texte à sa dimension historique (scientifique), dans le registre “ça a eu lieu/ça n’a pas eu lieu/ Jésus a t-il existé”, etc etc. Tu exprimes ta sensibilité à partir des textes cités, en associant dessus. Pas d’objectivation.
    Cette culture est minée par l’expertise en ce moment.
    Elle a déplacé la question de la foi, pour la fonder sur une foi sur l’expertise (mais cette foi sur l’expertise fout le camp maintenant ; elle se fissure).
    La foi fondée sur l’expertise destitue le sujet, toi, et moi, de sa liberté, et sa responsabilité.
    Nous avons besoin de retrouver notre liberté ET notre responsabilité.
    Ta démarche va dans ce sens, pour moi.
    Si le Christianisme va retrouver un semblant de vie, cela suppose qu’il soit réapproprié par les fidèles, et pas laissé entre les mains d’experts.
    Une forme de nouvelle… réforme, vois-tu ?
    Et pour moi, la grande Romaine a grandement besoin de revivre dans notre monde.
    Parce qu’elle est la plus proche de.. la terre, et une transmission fondée dans la terre.
    Pour Jésus, enfant et ado, je l’ai beaucoup aimé, comme ma mère, et ma grand mère.
    Je préfère infiniment aimer Jésus à aimer.. son église, moi…

    Répondre

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