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Accueil Méditations bibliques Le sel et le sucre
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Le sel et le sucre

  • 17 novembre 2017

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement, quand j’ai une fringale, ce n’est pas le sucré qui m’attire, mais le salé.
Je n’ai pas l’intention de rédiger un billet gastronomique. C’est à la mode et bien d’autres le font, et comme vous le savez peut-être, la mode et moi… Je préfère ce qui dure à ce qui est “tendance”.
Bref, il en va du sel et du sucre dans mon goût pour la Parole de Dieu comme dans mes goûts alimentaires. “Vous êtes le sel de la terre”. Cette parole de l’Evangile me convient très bien. Je ne crois pas que Jésus ait jamais parlé de sucre dans aucune de ses prédications…

Alors de nos jours, quand on fait encore et encore du sucre de ses paroles, je suis un peu agacée. Enfant, on me donnait aux fêtes des petits Jésus sucrés à manger. C’était plaisant à l’âge de l’enfance. Mais qu’on fasse du bonbon de l’Evangile et de la personne de Jésus, cela me plaît beaucoup moins aujourd’hui. Le Christ sucré est aussi irréaliste que le Jésus doucereux des images pieuses que certains affectionnent jusqu’à en inonder leurs blogs et les réseaux sociaux. Un Jésus mièvre, indulgent au péché jusqu’à la complaisance, n’ayant plus rien à nous dire et à nous apprendre que nous ne sachions déjà par cœur, nous attendant tous les bras ouverts dans un paradis de témoin de Jéhovah, quand il n’est pas encore lové dans les jupes de sa mère comme un enfant de trois ans.

Non et non ! Car enfin, il faut lire les extraits d’évangile proposés à notre méditation par l’Eglise en cette fin d’année liturgique. C’est tout sauf du sucré. On y parle de fin des temps et de jugement. Cela est banni d’un certain discours chrétien, je sais. Ce n’est pas pour autant que ces mots plutôt durs du Christ Jésus ne sont pas inscrits au Nouveau Testament. On ne peut pas vouloir à tout prix la miséricorde et jeter la justice aux orties. On ne peut pas espérer la vie éternelle pour tous en faisant l’économie du jugement pour ceux qui passent leur temps à nuire à leur prochain. Le mal est à l’œuvre dans notre monde, et puissamment. Qui peut se prétendre juste au point d’échapper en toute quiétude au creuset qui purifie le regard et les intentions ?

Luc 17, 26-37

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme.
On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr.
Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ;
mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ;
cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera.
En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière.
Rappelez-vous la femme de Loth.
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera.
Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée.
Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. »
[…]
Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »

Textes liturgiques©AELF

Véronique Belen

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1 commentaire
  1. Jean-Bernard FORIE dit :
    2 mars 2024 à 9 h 51 min

    Bonjour. “L’une sera prise, l’autre laissée”. Je pense que ces paroles sont des avertissements sur la brièveté de la vie et la soudaineté de la mort. Si l’âme se détourne et reste indifférente à ce dialogue cœur à cœur avec Dieu qui devrait être une part centrale de notre vie (ce qui ne veut pas dire qu’il faudrait se perdre en des dévotions continuelles), alors, quand elle se retrouvera au seuil de l’éternité, elle prendra douloureusement conscience de la nudité de sa vie, de sa vacuité, d’un vertige d’inutilité quant au sens de sa vie passée. Elle se jugera elle-même, sans concession… Heureusement qu’il y a la miséricorde ! “L’une sera prise, l’autre laissée” : le destin est injuste, il y a des morts précoces et inattendues, il y a ceux auquel la longévité donne une chance d’évoluer spirituellement et de questionner leur vie, et ceux qui n’ont pas cette chance. Quand aux vautours “qui se rassemblent là où il y a les corps”, ces oiseaux sont des recycleurs, des charognards. Le cadavre qu’ils “recyclent” est voué à l’oubli, puisque sa forme, son visage et le reste, sont dévorés et ses ossements dispersés. C’est clair, devant Dieu, celui dont la vie à été vide, une fois mort, sera vouée (ici-bas au moins) à l’oubli. Tout cela ne m’attriste pas. Avant d’être un avertissement, donc une menace, c’est un dévoilement très clair de la réalité des choses spirituelles et du sens qu’il convient de donner à notre vie. Bien cordialement.

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