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L’Evangile au féminin

  • 19 août 2016

P1050998

J’aime l’Evangile. Infiniment. Mais parfois, je voudrais le réécrire au féminin. Pour voir ce que cela donnerait. Pour mesurer l’effet que cela produirait sur les âmes et sur les cœurs.
Prenons l’exemple de ces versets :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” Mathieu 25, 40
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.” Matthieu 25, 45
Essayons :
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’une de ces plus petites de mes sœurs, c’est à moi que vous l’avez fait.”
“Amen, je vous le dis : chaque fois que vous ne l’avez pas fait à l’une de ces plus petites, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait.”

Cela sonne différemment, n’est-ce pas ? Sans doute parce que dans la plupart des langues, le féminin n’englobe pas le masculin. Mais je me dis que si depuis 2000 ans, on avait prêché sur l’Evangile dit au féminin, la situation des femmes, des filles dans le monde ne serait pas ce qu’elle est encore aujourd’hui. Et en particulier peut-être au cœur de l’Eglise.

Chaque fois que vous avez asservi la plus petite de mes sœurs, c’est à moi que vous l’avez fait.
Chaque fois que vous n’avez pas écouté une femme, c’est moi que vous n’avez pas écouté.
Chaque fois que vous n’avez pas pris au sérieux une femme sincère, c’est moi que vous n’avez pas pris au sérieux.
Chaque fois que vous n’avez pas protégé une fillette ou une femme en danger – même sous son propre toit – c’est moi que vous n’avez pas protégé.
Chaque fois que vous avez culpabilisé une femme innocente ou meurtrie, c’est moi que vous avez culpabilisé.
Chaque fois que vous avez jugé une femme selon vos propres critères, c’est moi que vous avez jugé.
Chaque fois que vous avez voulu soumettre une femme à la volonté des hommes, c’est moi que vous avez voulu soumettre.

Je ne revendique rien d’autre qu’une prise de conscience…

Véronique Belen

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1 commentaire
  1. Pascal Bergeron dit :
    24 août 2016 à 19 h 16 min

    Une prise de conscience intéressante. Merci pour votre point de vue.

    Répondre

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