Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint; elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela arriva pour que s’accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Matthieu 1, 18 – 23
Aujourd’hui, nous fêtons le nativité de la Vierge Marie. Mais il n’y a aucun texte du canon des Ecritures pour nous en parler. Et pourtant, quelle littérature à ce sujet et que de manifestations de dévotion plus ou moins raisonnées !
Je vois deux enseignements à cet épisode :
– Joseph était un homme juste, oui, mais sa justice ne dépassait pas celle des meilleurs Juifs observants de son temps : quand sa fiancée lui annonce qu’elle est enceinte du Fils de Dieu, il ne la croit pas. Il lui faudra un signe, faute de quoi il va la répudier.
Jésus savait ce qu’il disait quand il s’irritait face aux foules :
Luc 11, 29 – 32
Image : Vierge Marie Giovanni Battista Salvi, Il Sassoferrato