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“Tu sors de ta passion et tu vas vers ta gloire”

  • 14 février 2020

Je me souviens de ma naïveté il y a vingt ans, quand le Père et le Fils se sont manifestés à mon esprit dans des grâces infuses et inoubliables. Je jubilais intérieurement, comprenant que sur un plan personnel, je ne douterais jamais plus d’eux deux et de leur lien paternel et filial d’amour et de substance. Et cela s’est vérifié. Non, vraiment, ces vingt dernières années, je n’ai plus jamais douté de Dieu le Père et de son Fils Jésus Christ.

Ce à quoi je ne m’attendais pas dans l’excès de mon enthousiasme, c’est que les ennuis sérieux allaient commencer pour moi. Ce que je n’avais pas escompté, c’est que le retournement de ma vie désormais tout orientée vers le Père et le Fils n’allait paraître que suspect voire infiniment dérangeant aux yeux de ceux, très nombreux dans mon entourage, qui n’ont tout simplement pas envie de croire parce que l’incroyance leur est plus confortable, et aussi, et cela me fut beaucoup plus incompréhensible, aux yeux de ceux qui chantent pieusement le “Veni Creator” mais qui repoussent de toutes leurs forces l’Esprit Saint quand il se manifeste en une autre personne que la leur propre, et surtout quand il exprime ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre.

On a vite fait de se créer un Dieu à sa propre mesure, et le psaume de la liturgie d’aujourd’hui nous le redit :
« Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix,
Israël n’a pas voulu de moi.
Je l’ai livré à son cœur endurci :
qu’il aille et suive ses vues !”

Psaume 80 (81) 12-13

Oui, dans ma grande naïveté, il y a vingt ans, je pensais que beaucoup seraient heureux de m’entendre quand j’affirmerais désormais :
“Mais oui, Dieu existe, et le Christ Jésus est son Fils !”
Je croyais que beaucoup seraient curieux d’entendre ce que Dieu avait à dire dans l’aujourd’hui de ce XXIe siècle par la toute simple créature à qui Il avait choisi de circoncire l’oreille pour lui murmurer ses confidences, ses volontés, ses promesses d’accomplissement des Ecritures, ses mises en garde contre les faux prophètes, les faux voyants, les fausses apparitions.

Dans ma grande naïveté, j’avais cru être une chance pour l’Eglise catholique de mon baptême, pour qu’elle puisse trouver une issue à ses vains débats sans fin, et une vraie chance pour l’œcuménisme à partir de cette région d’adoption ô combien interreligieuse où je vis…

C’était sans compter avec les susceptibilités ecclésiales – les ordonnés se croient souvent propriétaires de l’Esprit Saint – les jalousies spirituelles venant de toutes parts, et la toute-puissance de la psychiatrie qui allait chercher à dompter et soumettre mon âme.

Oui, il y a vingt ans, j’étais bien naïve, et ce déferlement de défiance à mon égard, de moqueries, d’accusations d’être du démon et d’injonctions plus ou moins bienveillantes à aller me faire soigner, je n’y étais pas préparée. Dieu a cette délicatesse de prodiguer ses grâces sans prévenir tout de suite de la croix qui va les accompagner. Et ainsi, pour ne pas me laisser désespérer, son leitmotiv a toujours été : “Tu sors de ta passion et tu vas vers ta gloire.”

Oh le calice de ma passion, Seigneur, oui que j’y ai goûté depuis vingt ans et bien au-delà, depuis l’instant même de ma conception ! Aucun type de souffrance ne m’a été épargné sur les plans affectif, psychique et spirituel ! Si ton Fils Jésus a tout souffert sur le plan corporel, Père, indiscutablement, j’ai tout souffert au creux de mon âme !

Alors aujourd’hui, si je demeure sensible et vulnérable, j’avoue que les sarcasmes et les soupçons m’atteignent bien moins qu’avant. Car je sais que Dieu dit vrai. Je sais que le pire, je l’ai déjà traversé et assumé. Je garde chevillée au cœur aussi sûrement que la promesse eschatologique des Ecritures la promesse personnelle de mon Dieu :

“Tu sors de ta passion et tu vas vers ta gloire.”

Amen, viens, Seigneur Jésus !

 

Image : Sagrada Familia de Barcelone, façade de la Passion,  détail

Véronique Belen

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4 commentaires
  1. ana dit :
    22 février 2020 à 12 h 33 min

    Je me suis trouvé dans la même situation mais avec des femmes elles même comme moi. Je ne suis aucunement bardé des diplômes mais lorsque on apprend par Jésus lui même à ses pieds dans l’adoration de l’Eucharistie… l’évangile, on ne peux pas rester en silence car si non et surtout en ces temps on devient complices. Félicitations de votre blog. ana
    Amén, viens Seigneur Jésus !

    Répondre
  2. Claire dit :
    16 février 2020 à 14 h 35 min

    Chère Véronique, je suis heureuse si le temps de la Passion est accompli pour toi. Je t’ embrasse fort. Claire

    Répondre
  3. A tous les étages dit :
    16 février 2020 à 8 h 50 min

    Quel beau texte et quelle franchise ! La petite Bernadette elle-même n’avait pas été bien entendue ni de son entourage ni des institutions ecclésiales…

    Répondre
    1. Véronique Belen dit :
      16 février 2020 à 9 h 06 min

      Merci infiniment, c’est bon d’être comprise, au moins par quelques-un(e)s…

      Répondre

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