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Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Luc 6, 10

  • 5 septembre 2021

Un jour de sabbat,
Jésus était entré dans la synagogue et enseignait.
Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée.
Les scribes et les pharisiens observaient Jésus
pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ;
ils auraient ainsi un motif pour l’accuser.
Mais lui connaissait leurs raisonnements,
et il dit à l’homme qui avait la main desséchée :
« Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. »
L’homme se dressa et se tint debout.
Jésus leur dit :
« Je vous le demande :
Est-il permis, le jour du sabbat,
de faire le bien ou de faire le mal ?
de sauver une vie ou de la perdre ? »
Alors, promenant son regard sur eux tous,
il dit à l’homme :
« Étends la main. »
Il le fit, et sa main redevint normale.
Quant à eux, ils furent remplis de fureur
et ils discutaient entre eux
sur ce qu’ils feraient à Jésus.

Luc 6, 6-11

Gros plan sur un groupe et deux hommes. Les scribes et les pharisiens, au cœur déjà plein du désir d’en découdre avec cet empêcheur de tourner en rond de prophète qui se prétend Fils de Dieu et maître du sabbat. Jésus, là dans la synagogue pour enseigner le peuple de ses coreligionnaires. Assez seul comme à son habitude, face à ses détracteurs qu’il est prêt à affronter courageusement. Ils n’ont même pas besoin de lui révéler leurs intentions mauvaises : Jésus sait lire au fond des cœurs des faux pieux leurs projets de le confondre sur les prescriptions de la Loi de Moïse. Eux se sentent investis du devoir de la faire respecter dans les moindres détails. Peu leur importe la foi des autres, en vérité. Peu leur importe la cohérence de vie du jeune rabbi de Nazareth. Peu leur importent la grâce et la miséricorde qui émanent de lui. Ils sont là pour le faire condamner pour insoumission à la Loi de Moïse et blasphème, ce gêneur qui sait parler aux foules, et infiniment mieux qu’eux-mêmes. La jalousie et le zèle mauvais les envahissent. Ils vont lui tendre un nouveau piège. Ils auront sa peau un jour ou l’autre, c’est sûr. Et mieux vaut pour eux le plus tôt possible.

Un autre homme, dont on ne sait absolument rien, sinon qu’il souffre d’une main atrophiée. A-t-il seulement demandé quelque chose à ce Jésus qui, ailleurs, a prouvé qu’il était en mesure de guérir des malades ? Il semblerait que non, puisqu’il est resté discrètement assis avec les autres, à écouter simplement le jeune diseur de paraboles qui ouvrent tant de chemins de vie !
Il semblerait même qu’il ne soit qu’écoute et plus parole, cet homme à la main incapable de tailler le bois, de semer le grain, de vendanger le fruit de la vigne, de tenir un outil pour gagner son pain. Un homme privé sans doute de travail, privé ici de parole, mais peut-être en attente d’espérance. Sinon, pourquoi se trouverait-il là, ce jour précis ?

Et Jésus de le guérir, par compassion pour lui, parce que son mal ne lui a pas échappé, à lui, avec son regard qui voit chacun dans sa grâce et sa souffrance. Jésus le remarque, le fait se lever, se tenir en évidence dans cette assemblée où il n’était auparavant qu’un auditeur anonyme. Et Jésus va non seulement guérir sa main atrophiée, mais encore le faire le jour du sabbat, lui qui se sait maître du sabbat parce que Fils du vrai Dieu, lui qui se sait désormais en danger de mort pour avoir osé ce geste qui tient de l’affront à ses ennemis jurés, scribes et pharisiens de l’observance hypocrite. Jésus prend tous les risques pour guérir un homme en souffrance et pour affirmer sa suprême liberté dans la foi et dans l’amour du Père qui l’accompagne à chacun de ses pas. Là où le regard des scribes et des pharisiens est mauvais, retors, accusateur, celui de Jésus est pur, empathique et droit : il connaît la menace d’accusation, et il l’affronte courageusement. Il préfère, et de loin, redonner à cet homme sa dignité de travailleur que satisfaire des gardiens de religion aigris et jaloux. Au risque de sa propre vie.

 

Seigneur Jésus, j’étais sans voix dans ta vaste Eglise. J’étais transparente et anonyme. Je me nourrissais intensément depuis ma toute petite enfance de ta Parole insurpassable en grâce et en vérité. J’étais subjuguée par ta douceur et ta présence dans ma prière. J’étais déjà toute à toi, depuis si longtemps, et ne trouvais point d’interlocuteur à la mesure de ma foi débordante.

Alors tu m’as mise debout, tu as fixé ma main de ton regard, et tu m’as signifié clairement qu’il me fallait écrire. Ecrire encore et encore. Tu m’avais donné comme présent dès que j’ai su l’alphabet une main qui aimait par-dessus tout écrire. Tu m’avais donné maints professeurs pour m’y encourager, maints correspondants pour m’y entraîner, maints sujets pour me perfectionner. Cette main d’écriture qui avait aimé conter, versifier, philosopher, elle devait désormais s’activer pour la mission : évangéliser, consoler, édifier. Cette main d’écriture si personnelle et si nourrie d’une vie à la fois simple et difficile, elle devait se laisser caresser par le doux vent de l’Esprit pour dire ta louange et traduire tes enseignements dans un langage accessible à ce siècle qui n’est plus celui des vignes et des champs de bon grain mêlé d’ivraie. Etre à la fois fidèle à ta Parole de vérité, et contemporaine de mes contemporains.

Tu m’as mise debout Jésus, contre vents et marées. Contre tous ceux qui souhaitaient m’empêcher d’écrire. Et contre tous ces dévots qui me prétendaient du diable.

Tu m’as signifié au plus profond du cœur ce don tellement complémentaire du tien, ce don du Père à nos deux vies : toi, l’éloquence de perfection, le Verbe à la parole orale insurpassable quel que soit le contexte dans lequel tu te trouvais.
“Jamais un homme n’a parlé comme cet homme.” (Jean 7, 46)
Oui Jésus, c’est la vérité. Et je suis infiniment éprise du Verbe que tu es. Et de ta voix, la plus attentionnée, authentique et douce qui puisse être.

Moi je n’ai jamais eu aucune éloquence, tout comme toi tu n’as jamais rien écrit, à part quelques signes sur le sable pour sauver une femme en danger de lapidation. (Jean 8, 2-11)
Alors oui, ce don du Père d’une main d’écriture à laquelle tu as su signifier sa vocation profonde, je ne lui laisserai point de repos que la vérité des évangiles n’éclate à la face du monde entier. Et, dans un même mouvement, que je n’aie mis en mots les ultimes secrets que l’Esprit sait murmurer à une oreille attentive au silence.

Image : Jésus guérit l’homme à la main paralysée Codex Egberti (fin Xe)

Véronique Belen

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