Histoire d'une foi Histoire d'une foi
  • Livres
    • Histoire d’une foi
    • De la vie et de la mort, du Ciel et des perspectives eschatologiques
  • Blog
  • Méditations bibliques
  • Prières
  • Poèmes
  • Photos
  • Contact
Histoire d'une foi
Histoire d'une foi Histoire d'une foi
  • Livres
    • Histoire d’une foi
    • De la vie et de la mort, du Ciel et des perspectives eschatologiques
  • Blog
  • Méditations bibliques
  • Prières
  • Poèmes
  • Photos
  • Contact
Accueil Méditations bibliques “Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu” Luc 4, 34
  • Méditations bibliques

“Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu” Luc 4, 34

  • 2 septembre 2025

En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.
Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte :
« Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal.
Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! »
Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région.

Luc 4, 31-37
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Evangile précieux aujourd’hui en matière de discernement spirituel.

Nous voyons Jésus expulser un démon, en grande autorité. Déjà, ses auditeurs étaient surpris de sa parole qui était pleine d’autorité. Ne soyons pas surpris quant à nous : Jésus est le Verbe de Dieu, c’est de Lui qu’il tient sa connaissance parfaite des mystères divins et des replis de l’âme humaine. Jésus, par nature, a autorité sur la Parole de Dieu et sur celui qui fait profession de la contester depuis les origines : appelons-le le Mauvais, ou le démon, ou même le diable qui divise, en nous dépouillant de l’iconographie moyenâgeuse.

Car celui-là ne prend pas forcément des apparences repoussantes, bien au contraire, il est même  le plus habile à se déguiser, séducteur et trompeur qu’il est en son être profond. Je l’ai déjà dit et je le redis encore, une des apparences les plus séductrices du démon de nos jours, à destination des âmes chrétiennes, est justement, par exemple, la Gospa de Medjugorje, qui égare tant de catholiques.

Mais revenons à cet évangile : le démon qui s’est emparé de cet homme sait que Jésus est le Saint de Dieu . Et qu’il est venu pour le perdre, lui, le diable, et pour sauver les âmes qui souffrent de l’emprise directe ou indirecte du “prince de ce monde”.

Au temps de Jésus, beaucoup de personnes semblaient “possédées” et cela peut nous étonner, nous rationalistes du XXIe siècle. N’oublions pas cette maxime célèbre : “La plus grande ruse du diable, c’est de faire croire qu’il n’existe pas.” Nous en sommes là aujourd’hui, nous qui nous moquons de sa définition et ne parvenons plus à le discerner dans les âmes et dans notre quotidien. L’ange déchu, lui, s’en frotte les mains : déclaré inexistant, il peut nuire à sa guise. Et c’est ce qu’il fait incontestablement dans notre époque “sans foi ni loi” sous les apparences les plus anodines et parfois les plus charismatiques.

Comme il connaît bien les Ecritures, et, mieux que la moyenne humaine, les façons de faire de Dieu, il les singe. Aussi peut-il s’écrier :
« Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Les gardiens de la religion de Jésus ne vont pas reconnaître le Messie au temps de son incarnation, mais le démon, lui, l’a déjà identifié et il le redoute. Il sait bien qu’il rencontre là son ennemi majeur, le propre Fils de Dieu, celui contre lequel il ne peut rien, sinon souffler, comme Judas le fit sous son emprise, qui est Jésus et où il se trouve, afin que des hommes mauvais se chargent de le persécuter et même de le mettre à mort. La mort, c’est la chasse gardée du démon. La vie, c’est le privilège de Jésus qui la transcende en vie éternelle par sa résurrection.

Dans le combat contre le démon, l’humanité est très inégale. Seuls ceux qui sont totalement configurés au Christ Jésus peuvent le reconnaître , le combattre, le chasser, le vaincre. Et j’irai plus loin encore, parlant par expérience : en tant que femme, aussi forte que soit notre foi au Christ, nous n’avons pas le pouvoir d’intimider le démon, encore moins de le faire sortir d’une créature. Car le diable est, de tout ce qui existe, l’entité la plus misogyne qui soit. Il hait littéralement toutes les femmes, les agressant jusqu’au martyre quand elles s’approchent de la sainteté, ou recherchant leurs complaisances quand leur foi n’est pas assez solide pour lui résister.

Voyons-le tourmenter Eve dans la Genèse. Voyons-le pourchasser “la Femme” en Apocalypse 12, 1-6. Voyons-le chassé seulement par Jésus quand il s’acharne dans l’âme de celle qui deviendra “L’Apôtre des apôtres”, Marie de Magdala (Luc 8, 2). Voyons-le triompher en Hérodiade, gagnée à sa cause par adultère, dans le martyre de Jean le Baptiste (Marc 6, 12-29).

Une femme ne peut avoir le pouvoir de réaliser seule un exorcisme, parce que le démon n’a strictement aucun respect pour elle. Et je le dis ici au risque de me faire encore lyncher : les catholiques se fourvoient quand ils pensent que Marie, mère de Jésus, est le rempart absolu contre le diable. Seul Jésus l’est, lui qui parvient à le tenir en respect. Marie n’a jamais eu à lutter toute seule contre le démon : à l’Annonciation, c’est l’ange Gabriel qui vient à elle, et non le Mauvais, contrairement au cas d’Eve. Et si Joseph n’avait pas tenu compte du songe heureusement donné à lui, le fiancé de Marie, par Dieu, il aurait répudié Marie comme adultère et l’aurait laissée livrée à la vindicte populaire. Mais il s’est ravisé suite à ce songe, il a protégé Marie de toutes les attaques extérieures qu’elle risquait, puis son Fils devenu adulte l’a protégée à son tour.

Et qu’a-t-il fait à la Croix ? Jésus agonisant  l’a encore confiée au plus saint de ses disciples, Jean (Jean 19, 26-27), lui qui était plus apte à faire écran entre Marie et le Mauvais que n’importe lequel de ses quatre autres fils.  Car n’oublions pas qu’ils ne se sont convertis à leur demi-frère Jésus, comme Fils de Dieu, qu’après sa résurrection.

Ceux qui s’indignent présentement de mes lignes me montreront dans l’Evangile Marie victorieuse toute seule, ne serait-ce qu’une fois, d’une attaque du Mauvais contre elle (je n’ai pas dit “en elle”). Personnellement, je n’ai pas trouvé un tel exemple dans les Ecritures canoniques. Toujours, au moins un homme des plus saints s’est trouvé entre Marie et l’Adversaire. Elle en a toujours été protégée.

En est-il de même aujourd’hui pour toutes ces femmes victimes de violences inouïes de la part des hommes complices du mal, et qui étaient pourtant censés les en protéger ? Je prendrai deux exemples  :

Les violences conjugales.

Voici des hommes qui ont eu la chance qu’une femme s’attache à eux. Au début tout va bien, séduction, conquête, admiration qui les flatte, complicité un temps, amour vrai de la part d’une femme encore aveugle à la manipulation qu’elle subit. Et une fois que la relation est bien installée, devient stable, que l’épouse ou la compagne fait preuve de fidélité et de loyauté, les manœuvres du démon invité complaisamment dans la personne du conjoint se mettent en action .

Il va peu à peu la faire douter d’elle-même en projetant sur elle tous ses défauts à lui, ne reconnaissant jamais ses propres torts et la culpabilisant de ses propres manquements. Loin de s’excuser pour ses variations d’humeur, son peu d’amour authentique, les scènes qu’il lui fait, il va insidieusement la persuader que c’est elle qui dysfonctionne. S’il a pu en outre discerner chez elle la moindre petite faille psychique, il va s’engouffrer dedans et saisir l’opportunité de la rabaisser, de l’humilier, de la rendre responsable de tous les dysfonctionnements du couple qui ne proviennent en fait que de sa perversion à lui. Il va peu à peu lui faire perdre pied, l’embrouiller de ressentis contradictoires, lui faire douter d’elle-même jusqu’à la détresse psychique voire la dépression sévère, et dans tous les cas la perte d’estime de soi. C’est là son but : triompher, dans son abjection, du bien qu’il avait trouvé en elle et dont il a absorbé la substance, lui qui est creux,  jusqu’à la laisser totalement désemparée.

Victoire finale pour lui – j’ai bien sûr dépeint le portrait du pervers narcissique que vous aurez reconnu : il la livre à la psychiatrie et se fait plaindre, lui le pauvre conjoint si  parfait d’une folle avérée. La voilà discréditée pour longtemps voire pour toujours, consommatrice de psychotropes, tandis que lassé de ce jouet cassé, il ira sévir ailleurs.

Tant et tant de femmes ont enduré cela à travers les siècles, et tant de créatures sensibles et belles l’endurent encore ! Ces hommes ayant pactisé jusqu’à l’extrême avec leurs démons intérieurs pour nuire à une vis-à-vis initialement innocente sont vraiment des suppôts de Satan, diligentés par les forces du Mal pour corrompre et détruire l’œuvre de Dieu en une femme dont les valeurs étaient précisément à l’origine celles de l’amour empathique et du don de soi.

Mon deuxième exemple concerne des femmes qui justement n’ont pas fait choix du vivre en couple : les religieuses . Là où la consécration au Christ aurait pu et dû les protéger des assauts du Mauvais, derrière les murs de clôture de leurs couvents ou la croix portée pour leur apostolat, ô combien malheureuses celles qui ont été abusées sexuellement par des clercs ! Ceux-là mêmes qui auraient dû faire écran entre elles et le démon, qui les a prises en haine depuis toujours, se sont laissé envahir complaisamment par lui dans leurs pulsions mauvaises et ont violé les vierges du Seigneur !  Summum d’iniquité, dont ils auront à rendre compte un jour. Bien des ténébreuses affaires ont déjà éclaté au grand jour ces dernières années, tandis que l’abject phénomène reste encore bien dissimulé dans certains continents, tels l’Afrique.

Nous autres créatures féminines sommes bien impuissantes devant le mal déchaîné contre nous. Nous avons un seul pouvoir que nous donne avec générosité l’Esprit Saint : discerner l’Adversaire, l’esquiver et le dénoncer, même et surtout dans ses gesticulations de déni.

 

Pour s’informer sur la perversion narcissique, un film à voir :

“L’amour et les forêts”, de Valérie Donzelli, avec Virginie Efira et Melvil Poupaud

Un livre sous forme de BD à lire : “Tant pis pour l’amour”, de Sophie Lambda 

Et les livres sur la manipulation mentale de Marie-France Hirigoyen

Véronique Belen

Article précédent
Basilique saint Pierre
  • Méditations bibliques

Aux donneurs de leçons d’humilité

  • 31 août 2025
Lire l'Article
Les derniers articles dans cette catégorie
Basilique saint Pierre
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

Aux donneurs de leçons d’humilité

  • 31 août 2025
chapelle-mont-sainte-odile.jpg
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

“Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les sépulcres des prophètes, vous décorez les tombeaux des justes, et vous dites : “Si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes.”” Matthieu 23, 29-30

  • 27 août 2025
Les mariés de la Tour Eiffel Marc Chagall
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.» Matthieu 22, 2

  • 21 août 2025
Denier Jules César
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

“Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier.” Matthieu 20, 10

  • 20 août 2025
Rayons-de-soleil
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

“Pratiquez la circoncision du cœur, n’ayez plus la nuque raide, car le Seigneur votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, vaillant et redoutable, qui est impartial et ne se laisse pas acheter.” Deutéronome 10, 16-17

  • 11 août 2025
Croix montagne
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

“La foi est une façon de posséder ce que l’on espère” Hébreux 11, 1

  • 10 août 2025
Icone de la résurrection
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

“À tes yeux, mille ans sont comme hier, c’est un jour qui s’en va, une heure dans la nuit.” Psaume 89 (90), 4

  • 3 août 2025
Jugement dernier
Lire l'Article
  • Méditations bibliques

“Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes” Matthieu 13, 49

  • 31 juillet 2025
3 commentaires
  1. Gilles (Gilles-René) Jacoberger dit :
    2 mars 2023 à 16 h 27 min

    N° 10897 (à quoi ça correspond ?)
    Votre article en question porte le titre : “Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu” Luc 4/34.

    J’en ai profité pour terminer la lecture de l’article ; j’ai noté :
    }{ = paragraphe

    }{ 2 : … et ne parvenons plus à le discerner dans les âmes et dans notre quotidien
    … sous les apparences les plus charismatiques.

    }{ 3 : … Marie, mère de Jésus, est le rempart contre le diable. Seul Jésus l’est, lui qui …

    }{ 4 : JOSEPH : Où est-il écrit de lui “”” un homme des plus saints “”” ?

    Votre conclusion me surprend aussi, bien que, si j’ai bien compris, vous n’accordez aucunement le droit à Dieu Trinité Sainte d’accorder les prérogatives qu’Il veut à Marie.

    Comment se déroulera la suite de ce dialogue ?
    Nous verrons bien :
    Jacques 4/15 : comme un Évangélique de mes amis et frères en Christ, de Villers-Vandœuvre (54) me l’a fait entendre la 1ère fois “” Dieu voulant “” == à la grâce de Dieu !

    Tout pour Sa plus grande gloire !

    Salutations fraternelles et respectueuses,

    Gilles-René
    …

    Répondre
    1. Véronique Belen dit :
      2 mars 2023 à 19 h 49 min

      Bonjour Gilles-René, je trouve que votre commentaire n’est pas très clair.

      Vous semblez avoir absorbé la doctrine catholique qui prétend Marie rempart contre le démon, tandis que moi je la réfute avec les arguments que j’ai développés, arguments que je n’ai empruntés à personne et qui me sont rigoureusement personnels, éprouvés au feu d’une vie spirituelle très intense et que j’ai décrite dans mes deux livres. Je ne suis donc l’objet d’aucun endoctrinement anti-marial, ma foi accueille Marie et sa puissance d’intercession pour nous, mais je le redis : absolument nulle part dans les Ecritures on ne la voit réalisant un exorcisme ou chassant le démon par sa simple présence. J’avance que dire que Marie ou le chapelet sont des remparts contre le diable est une légende : ce n’est pas parce que celui-ci la hait, comme il hait toute femme en recherche ardente de sainteté, qu’il reculerait quand le nom de Marie est invoqué. C’est le Christ Jésus et lui seul qui a vaincu toute tentation du Mauvais et qui le fait fuir. Le Seigneur et des priants très forts dans leur foi peuvent le contrer. Personne d’autre.

      J’ai bien dit dans cet article que j’étais à peu près la seule à avancer cette idée dans l’Eglise d’aujourd’hui, et j’assume ma différence.

      Quant à Medjugorje, vous pouvez lire les nombreux articles que j’ai écrits à ce sujet : je suis très profondément convaincue que ce n’est pas la Vierge Marie qui apparaît là-bas depuis plus de quarante ans, mais bel et bien le Mauvais déguisé en Gospa dans le but de perdre les âmes dans l’idolâtrie et de fracturer l’Eglise. Et c’est un fait : la question de Medjugorje divise les catholiques entre pro et anti et rend les aspirations œcuméniques impossibles. Aux yeux des protestants, cette crédulité des masses, cette pseudo-théologie mièvre et cette mariolâtrie exacerbée sont inacceptables, et ils ont bien raison.

      Donc je persiste et je signe : Medjugorje est une œuvre démoniaque, et y invoquer la Vierge Marie, même la vraie, est vain pour en chasser cet esprit mauvais incrusté dans la foi dévoyée de ses adeptes fanatiques. Idem pour les écrits de Maria Valtorta. Dénoncer les fraudes apparitionnaires et mystiques est mon combat personnel, que je ne suis pas près d’abandonner.

      Répondre
      1. Gilles-René dit :
        2 mars 2023 à 20 h 56 min

        La simple présence de Jésus n’a pas suffi à guérir tous ceux qui l’entouraient, même de près ! Si ? Où et quand ?
        Par contre, il a accepté d’être soumis à ses parents, de simples humains parmi les humains ; jusqu’à preuve du contraire.

        Répondre

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Histoire d'une foi Histoire d'une foi
  • Contact
  • Plan de site
  • Ma chaîne YouTube

Entrez vos mots-clés de recherche et appuyez sur Entrée.