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Elle n’aura pas ma voix

  • 26 avril 2017

Je n’aime pas parler politique dans l’espace public, je n’ai jamais utilisé ce blog dans ce but. Mais là, l’heure est grave.
Je n’ai pas voté pour Emmanuel Macron au premier tour. Mais au second, je vais le faire sans une once d’hésitation. Et certainement pas m’abstenir, quand mon pays pourrait tomber aux mains du Front National.
Petit historique de mes convictions politiques : je suis d’une famille rurale et ouvrière à la fois, pauvre, catholique pratiquante de manière immémoriale. Vie très modeste, restrictions de toutes sortes sur l’habillement, les loisirs, pas de vacances en famille, pas de possibilité de longues études – l’Ecole Normale rémunérée a été la planche de salut pour deux de mes sœurs et moi. Bref, nous faisions partie des “petits” de la société depuis toujours. En quoi le discours engagé socialement de notre curé de village nous rejoignait tout à fait. Il militait à l’Action Catholique Ouvrière, tout naturellement, il m’a conduite à le faire dans la Jeunesse Ouvrière Chrétienne, où j’ai été active pendant toute mon adolescence.
A cette époque, la droite était installée depuis longtemps au pouvoir, la gauche était une espérance. Elle n’était pas connotée de tout ce qu’on lui reproche aujourd’hui, et cela pouvait ne pas être contradictoire du tout d’être catholique pratiquant et de gauche.
Le 10 mai 1981, j’avais 17 ans, je guettais avec mon père les résultats de la présidentielle à la télé, et quand nous avons vu apparaître le visage de François Mitterrand à l’écran, nous avons sauté de joie, ri et pleuré à la fois. C’était comme si, enfin, nous allions exister dans cette société-là. J’ai un souvenir ému et grandiose de cet instant-là.
Un an plus tard, je devenais élève-institutrice, très fière de l’être et pas encore stigmatisée “fonctionnaire parasite” comme nous le sommes aujourd’hui – et depuis des années.

Passons sur les années d’alternance gauche-droite, qui ont donné ce que chacun estimera lui-même.

Ce qui est sûr, c’est que j’ai toujours eu une aversion viscérale pour le Front National. Il représente tout ce que je hais en politique : le langage manipulateur, les dynasties politiques père-fille-nièce – que sera la suite ?, l’opacité du parti, ses racines historiques plus que douteuses, la sollicitation permanente de ce que l’humain peut avoir de plus mauvais en lui : égocentrisme économique, rejet de l’étranger, recherche d’un bouc émissaire facile, la remise en question de la construction européenne qui est partie d’un très bel idéal humain et nous a valu la paix depuis sa fondation. Ayant toujours vécu proche des frontières : Allemagne, Luxembourg, Belgique, maintenant Suisse, j’ai mesuré quel gain était pour l’individu la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Schengen – on ressent bien la différence quand on traverse la Suisse ou qu’on s’y arrête. Et quel progrès représente l’euro à notre petite échelle d’Européen qui circule d’un pays à l’autre !

Je n’ai pas voté pour Emmanuel Macron au premier tour et bien des choses m’incommodent dans sa personnalité et son programme.

Mais en aucun cas, jamais, définitivement jamais, je ne donnerai ma voix – gagnée de haute lutte en tant que femme – à un(e) candidat(e) du Front National à quelque élection que ce soit, qui plus est à cette présidentielle à enjeu majeur. Jamais.

Véronique Belen

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7 commentaires
  1. Eleison dit :
    29 avril 2017 à 22 h 20 min

    L’avenir en jugera, chère Véronique, et d’ici pas longtemps, je crois. En attendant, vous trouverez de nombreuses analyses inédites sur le site de François Asselineau. Il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Autant mettre les bonnes lunettes. Amicalement vôtre,
    Eleison.

    Répondre
  2. Eleison dit :
    29 avril 2017 à 19 h 37 min

    Voter au second tour, c’est choisir entre la peste et le choléra. Donc, il ne reste que l’abstention ou le vote banc. ou nul. Macron est le champion de la finance internationale et de l’Europe de l’austérité dictée par la disparité des économies nationales prisonnières d’une monnaie commune. C’omme toujours, ce sont les plus pauvres qui trinqueront le plus, c.a.d. proportionnellement à leurs (faibles) revenus. Macron n’est là que pour assurer la pérennité du système ultra-libéral. Marine, pas la peine d’en parler, elle n’est là que pour faire gagner l’autre, dans une illusion de démocratie, comme à chaque fois.

    Répondre
    1. Véronique Belen dit :
      29 avril 2017 à 21 h 00 min

      Je ne suis pas d’accord avec vous Eleison, vous vous en doutez bien d ‘après mon billet… Je crois en l’Europe, depuis très longtemps, et je ne m’abstiendrai pas contre Marine le Pen ! La peste brune est à nos portes, oui, le choléra, je ne pense pas.

      Répondre
  3. Simone Liehrmann-Dreux dit :
    28 avril 2017 à 10 h 02 min

    Plus âgée (80 printemps !) je me retrouve aussi dans votre parcours de vie et je partage vos raisons qui mènent à un vote “contre”. Merci pour ce témoignage.

    Répondre
    1. Véronique Belen dit :
      28 avril 2017 à 11 h 35 min

      Merci à vous Simone, bien cordialement !

      Répondre
  4. Patrick Pique dit :
    27 avril 2017 à 0 h 12 min

    On dirait que tu racontes ma propre histoire personnelle. Je suis donc complètement en accord avec cet article !

    Répondre
    1. Véronique Belen dit :
      27 avril 2017 à 6 h 28 min

      Nous sommes de la même génération Patrick, je crois qu’on était pas mal à vivre les choses ainsi… C’est aussi un témoignage pour nos jeunes déboussolés par ce que si passe… Amitiés

      Répondre

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