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“Car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie” Luc 15, 24

  • 10 mars 2012

 

Nous lisons aujourd’hui en Eglise la parabole si belle du fils prodigue. (Luc 15, 1-3. 11-32)

Les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient.’ Et le père fit le partage de ses biens.
Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il réfléchit : ‘Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim !
Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’
Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils…’ Mais le père dit à ses domestiques : ‘Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent la fête.

Le fils aîné était aux champs. À son retour, quand il fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des domestiques, il demanda ce qui se passait. Celui-ci répondit : ‘C’est ton frère qui est de retour. Et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a vu revenir son fils en bonne santé.’
Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père, qui était sorti, le suppliait.Mais il répliqua : ‘Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais désobéi à tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est arrivé après avoir dépensé ton bien avec des filles, tu as fait tuer pour lui le veau gras !’
Le père répondit : ‘Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !”


Est-il un texte qui nous parle mieux de l’amour du Père que celui-là ?

Il y a quelques années,  je l’ai vécu d’une manière très forte. Pour des raisons que j’ai développées dans mon livre, je m’étais coupée de ma paroisse catholique pendant plus d’une année. Non pas par caprice ou par indifférence, loin de là, c’était plutôt une souffrance intense que j’ai vécue dans les larmes, dans la douleur de la solitude spirituelle. Cela pourra paraître présomptueux et n’a d’ailleurs pas été compris par mes amis paroissiens, mais au fond de moi,  je savais que c’était un sacrifice que le Père Lui-même me demandait. Je pensais souvent à Ezéchiel qui faisait des pénitences ridicules aux yeux de ses contemporains, et pourtant elles lui étaient demandées par Dieu et elles avaient un sens profond quant à ce qu’Il voulait dire à Son peuple.

Dans cet éloignement, j’ai connu une grâce : celle de découvrir pendant six mois une paroisse évangélique où la ferveur et la fraternité étaient palpables. Expérience définitivement marquante, j’avais vécu là quelque chose qui m’évoquait les assemblées des premiers chrétiens. J’en rends encore grâce à Dieu pour le  pasteur et les paroissiens que j’y ai rencontrés, d’authentiques chrétiens, mettant l’Evangile vécu au premier plan de leur vie.

Les six mois que j’ai passés ensuite hors de toute Eglise ont été les plus durs. Je pleurais le dimanche matin devant la messe télévisée. Personne ne comprenait que je ne faisais qu’obéir à une motion intérieure. Que ce n’était pas un entêtement de ma part que de refuser les mains tendues. Je pense qu’il fallait qu’il en fût ainsi :  je ne devais pas vivre le Jubilé de l’an 2000 dans l’Eglise catholique.

Ensuite, il y a eu l’épreuve de l’internement, et là j’ai retrouvé l’Eglise catholique dans la chapelle de l’hôpital. Un sacrement de réconciliation, une main tendue par l’aumônier, une chapelle où je me suis sentie bien, au milieu de tous les plus méprisés parmi les méprisés, ceux dont on n’ose même pas parler quand on évoque les malades. C’est dans cette chapelle que pour la première fois j’ai tenu le rôle de lectrice, par un acte de confiance de cet aumônier ami. J’ai continué pendant un certain temps à aller à la messe le dimanche là-bas, parmi ces blessés de l’âme dont je partageais l’humiliation.

Et puis un jour, je me suis sentie prête. Je suis retournée à la messe un dimanche dans ma paroisse. Et là, divine coïncidence, on lisait la parabole du fils prodigue. Au geste de paix, le prêtre a quitté le choeur et est venu me serrer la main, à moi, avec un immense sourire.

Tout était réconcilié en moi.

 

Image : Rembrandt “Le fils prodigue”

Véronique Belen

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